Le ventre plat, le rêve de toutes les femmes
dans lequel l’auteur présente une méthode de régime qui a fait de nombreux émules, en particulier chez les hommes d’affaires.
Les grands principes
Cette méthode est proche du régime dissocié, et est en partie liée à la notion d’index glycémique. Voici les 2 grands principes :
1 – La prise de poids serait liée à la consommation de « mauvais » glucides ; ceux-ci entraînant une sécrétion importante et rapide d’insuline par le pancréas, laquelle est à l’origine d’une cascade d’événements qui, à la longue, favoriserait l’augmentation de la masse graisseuse de l’organisme et une augmentation du poids. Pour maigrir, il est donc préconisé d’éviter les aliments à index glycémique élevé (pommes de terre, carottes, betteraves, pain blanc, pâtes…). Les autres aliments glucidiques sont « permis », 2 à 3 fois par semaine, et consommés seuls.
2 – L’association graisses/sucres favoriserait elle aussi la prise de poids. Ce régime ne recommande pas d’associer lipides et glucides ; ou protéines animales et féculents, par exemple, le steack frites, et même les frites seules qui allient glucides et lipides. Par contre, on peut manger protéines et lipides, du moment qu’ils sont consommés seuls.
Les fruits sont conseillés en dehors des repas ; les céréales doivent être quant à elles consommées brutes (non raffinées, pour réduire l’index glycémique).
Les repas types
Petit-déjeuner :
– fruit,
– pain complet avec margarine allégée,
– café décaféiné,
– lait écrémé.
Déjeuner :
– avocat vinaigrette,
– steak et haricots verts,
– fromage,
– eau non gazeuse.
Dîner :
– crudités ou soupe de légumes (sans féculents),
– omelette aux champignons,
– salade verte,
– fromage blanc à 0%.
Les plus
Ce régime promet une perte de poids, sans trop se priver, pourvu que l’on fasse les bonnes associations ; la notion de plaisir est importante dans cette méthode.
La consommation de légumineuses, légumes et produits à grains entiers, non raffinés, est encouragée. C’est bénéfique pour la santé et cela apporte de bonnes habitudes alimentaires.
Ce régime peut être appliqué un peu partout et discrètement, chez les amis… comme au restaurant.
L’index glycémique des aliments est un paramètre nutritionnel considéré comme important dans le régime Montignac. De nombreux nutritionnistes insistent aujourd’hui sur l’importance de ce paramètre dans le choix des aliments.
Les moins
L’alimentation peut être parfois riche en lipides, ce qui paraît peu compatible avec une perte de poids au long cours. Sur le long terme, ce régime n’est pas forcément toujours en adéquation avec un bon équilibre nutritionnel.
Enfin, cette méthode nécessite de bien connaître la composition nutritionnelle des aliments : il n’est pas toujours facile, par exemple, de maîtriser l’index glycémique des aliments.
Attention : Si l’on souffre d’une affection particulière (maladie cardio-vasculaire, pathologie hormonale…), il est fortement conseillé de ne pas se lancer dans un régime sans avis médical préalable.
La limite des régimes
Dans la grande majorité des cas, les « régimes » proprement dits ne sont pas vraiment recommandés par les médecins nutritionnistes ou diététiciens pour perdre du poids. Car le régime est généralement suivi pendant un temps assez bref… puis ensuite, progressivement la personne retrouve ses anciennes habitudes alimentaires. Par ailleurs l’organisme, étant en restriction calorique, va se mettre à « économiser » ses dépenses caloriques… Au bout d’un certain temps, le risque est une augmentation de poids. Ce que l’on appelle l’effet yo-yo (perte de poids-prise de poids).
En fait, en cas de surpoids, d’un point de vue diététique, on recommande avant tout de changer certaines habitudes alimentaires et de s’y tenir, en évitant de se lancer dans des régimes draconiens. L’objectif doit être raisonnable, mais atteint ! Déjà perdre 10 % de son poids initial est considéré comme un bon résultat par les nutritionnistes, et surtout cela va permettre de diminuer les risques sur la santé liés au surpoids.