Régime du Docteur Fridman : méthode pour perdre du poids sans se priver
Bientôt les beaux jours et les inévitables tracas des petits kilos accumulés durant l’hiver. Plutôt que de se précipiter sur le dernier régime à la mode, déséquilibrer son organisme et s’affamer avec du « tout protéine » ou du « tout ananas », des légumes à l’eau à volonté, des barres coupe-faim, d’insipides jambons-salades, et autres régimes bien connus du type Scarsdale, Mayo, Atkins et tant d’autres, adoptez une méthode testée depuis plus de quinze ans et sur près de 2000 patients par le Dr. Jacques Fridman dans son cabinet parisien.
Médecin depuis plus de 30 ans, membre de la Société Française de Mésothérapie, le docteur Fridman n’a rien inventé. Sa méthode se base sur des faits constatés dans son cabinet pendant de nombreuses années, et des interrogations pertinentes sur les rebelles à la perte de poids, les kilos yo-yo, les acharnés du légume vert qui ne perdaient pas un gramme, et les échecs de la fameuse « phase de stabilisation ».
Premier constat : l’importance du rythme alimentaire.
Les preuves sont là et le Dr. Fridman les a constatées sur lui-même : c’est en période de vacances, en profitant de buffets pantagruéliques proposés à volonté qu’il perdait du poids lui-même. Une conclusion s’imposa très vite : les repas étaient proposés à heure fixe, en fonction du rythme solaire. Un petit-déjeuner tôt le matin, peu après le lever du soleil, un déjeuner vers 12h/13h, lorsque le soleil était au zénith, un goûter lorsqu’il commençait à décliner vers 16/17h, et un dîner aux alentours du coucher du soleil. En suivant ce rythme naturel et en consommant des aliments très variés, sans plus raisonner en grammes, quantité de protéines, lipides, glucides, privation et… frustration, la perte de poids s’effectuait naturellement sans même penser « régime ».
Du bon travail des glandes digestives
Deuxième constat : le rapprochement entre le rythme des repas et les glandes digestives, et l’importance de les faire travailler au bon moment (4 fois par jour), en privilégiant la qualité sur la quantité.
Pour travailler de façon optimale, les 4 glandes situées dans l’appareil digestif, dont le rôle est de « traiter » les aliments qu’on leur propose, consommer puis éliminer la nourriture, doivent être correctement approvisionnées. Partant du principe que « rien ne se perd et que tout se transforme », ce qui n’est pas consommé et éliminé le jour même, est irrémédiablement stocké. D’où l’importance du bon travail de nos glandes digestives, et du respect de leur rythme biologique à elles aussi, qui se traduit obligatoirement par 4 repas par jour.
Vous penserez immédiatement : « Mais si je mange 4 fois par jour je vais forcément prendre du poids ! » Première erreur : il ne s’agit pas de faire 4 fois par jour un repas complet, mais de donner un « signal alimentaire » à vos glandes digestives pour les inciter à se mettre au travail à un moment précis de la journée. Un petit quelque chose à chaque repas peut suffire à certaines conditions : que l’aliment soit correctement choisi, et une seule bouchée peut suffire si vous n’avez pas faim à 4 heures par exemple, ou que vous zappiez régulièrement le petit-déjeuner, pourvu que les apports soient corrects.
4 éléments doivent être prioritaires : l’eau, les protéines, les glucides et les lipides, et ils devront impérativement être consommés au petit-déjeuner (peu importe pour les autres repas). Pas de panique si l’odeur d’un œuf vous soulève le cœur le matin, idem pour une tranche de jambon : une bouchée suffit ! c’est le « signal protéiné » qu’attendent vos glandes. Qualité, pas quantité. Un bout de saucisson, une bouchée de surimi, une miette, même !.. C’est permis aussi, et ça suffit.
Ensuite, il faudra savoir composer votre assiette : protéines bien dosées, apports variés et bien choisis, faux amis parmi les glucides et lipides… mais la méthode est simple, et réserve aussi aux gourmands quelques heureuses surprises !