Obésité et surpoids Comment prévenir les troubles nutritionnels ?
Nombreuses sont les formules destinées à calculer sont poids idéal. Les spécialistes de la santé ont établi des tables de références, sur lesquelles se basent les médecins, bien sûr, mais aussi les compagnies d’assurances, en forçant souvent les chiffres.Cependant, ces mesures ne tiennent pas compte de tous les facteurs, et le critère le plus fiable utilisé par les chercheurs est l’indice de masse corporelle, appelé aussi « index de Quetelet ». Il est égal au poids, en kilos, divisé par la taille au carré, exprimée en mètres.
Les différents degrés d’obésité
Lorsque l’indice se situe entre 18,5 et 25, on considère que le poids est normal. En revanche, une personne est dite obèse quand son indice dépasse 27,8 (pour un homme) et 27,3 (pour une femme). Cette obésité moyenne devient de l’obésité massive à partir de 31,1 et de 32,3. Face à l’obésité réelle, existent souvent de simples problèmes de surpoids, qui demandent aussi une réelle attention pour ne pas risquer de basculer dans l’obésité.Le poids est un problème chargé d’affect. Il est donc utile d’avoir l’opinion du médecin en cas de surcharge pondérale, d’autant qu’il n’existe pas de cure magique et que tout changement sévère dans son alimentation doit être contrôler médicalement pour éviter des troubles parfois graves.Mais il est possible d’avoir un poids moins élevé en renforçant simplement son activité physique et en réduisant ses apports en calories, surtout celles qui proviennent des lipides (graisses) et des glucides.
Les risques

L’obésité peut avoir des conséquences désastreuses pour la santé et l’épanouissement d’un individu. Sur le plan psychologique, elle peut diminuer l’estime de soi et rendre dépressif… Quant aux troubles physiques que l’on peut ressentir, citons l’essoufflement, des jambes lourdes et des chevilles enflées. L’excès de poids peut aussi détériorer les articulations et entraîner de l’ostéo-arthrite, surtout aux genoux et aux hanches.De plus, ceux qui souffrent d’une surcharge pondérale importante courent des risquent supérieurs à la moyenne d’être atteints d’hypertension, de diabète, de troubles biliaire et de goutte. L’obésité affirmée peut aggraver la plupart des maladies et rendre leur traitement beaucoup plus difficile.En cas d’affections comme l’angine de poitrine et l’arthrite, les symptômes peuvent être plus accentués et, en un mot, les « gros » courent le risque de vivre moins bien et de voir leur espérance de vie raccourcie. Il apparaît d’ailleurs très clairement au regard des études et des statistiques qu’un lien existe entre l’obésité et l’athérosclérose, les troubles cardiaques et certains types de cancers.
Les causes
Le plus souvent, la cause de l’obésité est une alimentation déséquilibrée, liée à un manque d’exercice. Si vous ingérez plus de calories que vous n’en brûlez au cours d’une journée d’activité normale, le surplus est stocké sous forme de graisse.Cela ne signifie pas pour autant que vous mangez beaucoup plus que d’autres, mais que vous mangez probablement plus mal : certains aliments, bourrés de graisse et de sucre, apportent beaucoup plus d’énergie qu’il n’en faut.Beaucoup de personnes obèses attribuent leur surcharge pondérale à un trouble hormonal, à la lenteur de leur métabolisme ou à une tendances héréditaire à l’embonpoint. Mais il en va rarement ainsi. Si l’obésité semble parfois être un trait familial, c’est simplement parce que chaque génération transmet à la suivante de mauvaises habitudes de vie (alimentaires et autres), génératrices de surcharge pondérale.D’autres, bien souvent, réagissent à leurs difficultés affectives en mangeant trop, dans ce cas vaut mieux se tourner vers un professionnel pour regler le problème sous-jacent, Maria Merola et son coaching de vie, peuvent être une approche décisive pour en finir avec l’alimentation émotionnelle. Par ailleurs, si l’on prend souvent du poids avec l’âge, c’est parce que l’on maintient son mode d’alimentation antérieur, celui de l’époque où l’on était plus actif et où, donc, on dépensait plus d’énergie.
Le procès des graisses
La recherche médicale a établi que la proportion de graisses par rapport aux glucides dans l’alimentation retentit fortement sur le contrôle du poids. À quantité égale de calories ingérées, on a plus de risques de devenir obèse avec une alimentation riche en lipides qu’avec une alimentation riche en glucides, et il importe plus de connaître la qualité des calories que leur quantité.C’ est pourquoi la perte de poids est plus rapide si l’on respecte un régime pauvre en graisses que si l’on réduit l’apport de glucides. Les femmes ont une propension à l’obésité plus grande que les hommes parce que leur organisme est plus apte à stocker les graisses. L’idéal pour une femme est d’avoir 25 % de son poids en graisse et, pour un homme, 15 %.
Comment perdre du poids
Il n’existe ni cure ni produits miracle. Une fois certain que votre surcharge pondérale n’a pas d’origine médicale, la seule façon valable de perdre du poids est d’adopter un régime raisonnable, adapté à votre cas personnel, à très long terme et assorti d’une activité physique régulière, choisie et pratiquée avec discernement.Il faut toujours opter au départ pour une forme d’exercice modérée (marche, natation). La réelle difficulté est de faire fondre la graisse en préservant la masse musculaire, puis de ne pas reprendre de poids dès l’arrêt du régime. Au stade de la stabilisation, il est essentiel de continuer à contrôler son alimentation, en gardant de bonnes habitudes alimentaires acquises.
Les grands principes sont les suivants :
- Privilégier les légumes, les légumineuses, les fruits frais, les viandes maigres, la volaille sans peau, le poisson, les glucides présents dans les pâtes, les pommes de terre, le riz brun et le pain complet.
- Éviter les fromages gras, les confiseries, les pâtisseries, les biscuits salés, les fruits secs oléagineux, les viandes grasses et les charcuteries.
N’écoutez pas le chant des sirènes
Outre les multiples régimes qui ne cessent de proliférer, tous plus déséquilibrés ou même dangereux les uns que les autres, certains médicaments mis sur le marché et prescrits ou non par des praticiens sont nuisibles. Ce sont :
- Les diurétiques, qui augmentent l’élimination de l’eau mais aussi du sel et du potassium. Ils n’interviennent en rien sur les graisses et peuvent occasionner crampes et troubles cardiaques.
- Les coupe-faim (anorexigènes), qui diminuent la sensation de faim, provoquant aussi insomnie et dépression. Dès que l’on en stoppe la prise, l’appétit revient en force, et les kilos aussi.
- Les extraits thyroïdiens, qui entraînent une forme musculaire mais ne jouent aucun rôle sur la réserve de graisse. Ils peuvent provoquer des palpitations cardiaques et des insomnies.
Chacun de ces produits pris séparément sans avis médical est déjà néfaste et inutile, alors que dire de l’association des trois, réellement dangereuse, que l’on peut retrouver sous forme de gélules à l’allure innocente ? Ne prenez pas n’importe quoi, lisez attentivement les notices et demandez conseils et précisions à votre médecin et à votre pharmacien.